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Longue brume des jours de printempsJe ne sais plus ni quoi ni commentCoeur perturbé, trop de choses à penserSommeil impossible je me sens enferméeDans ce brouillard profondDe toute mon âme et de ses tréfondsJ'attends impatiemment. Vivement l'étéDe mes sentiments et mes pensées
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Ces dernières années n'ont pas été roses, un seul élément positif la naissance de mon enfant aujourd'hui âgée d'un peu plus de deux ans.
Depuis plus de dix ans, je vivais avec un homme qui est devenu mon époux. Depuis quatre ans, il m'a progressivement détruite par des violences psychologiques, il m'a fait croire que je ne valais rien, que je ne pouvais rendre personne heureux, il m'a coupée progressivement de mes amis, de mes activités et de ma famille. Il m'a fait culpabiliser sur cette situation en essayant d'insinuer que tout était ma faute. L'amour rend aveugle et j'y ai cru, il m'a aidée à descendre doucement vers l'enfer. Puis un jour, il m'a frappée, un seul coup mais il y a mit tout son coeur, toute sa haine. J'ai hésité mais je suis partie dès le lendemain, j'ai dévoilé à tout le onde ce que je vivais. Tous sont tombés des nues, personne ne se doutait, j'avais jusque là toujours caché. Les débuts ont été difficiles mais voilà bientôt un trimestre que je suis partie et quels progrès j'ai fait ! Je me rends compte à présent de ce que je vivais, de l'anormalité de la situation, je reprends goût à la vie, je me sens de nouveau peu à peu redevenir femme. Je me fais jolie, je m'achète des fringues, je sors, j'ai repris le sport, je vois de nouveau mes amis...la vie me sourit à nouveau et qu'est ce que cela fait du bien !
La procédure de divorce est en cours, très prochainement je le rencontrerai devant le juge aux affaires familiales pour une médiation famililae. Il ne reconnaitra certainement pas ses fautes, il m'accusera certainement de tous les maux, mais j'ai ma conscience pour moi et ma force mentale m'aidera à accepter cette ultime épreuve d'harcelement psychologique. Evidemment, j'ai peur...peur de le revoir, peur du sort qui adviendra à mon enfant. Et si la juge lui accordait une garde partagée? Non, je ne peux pas y croire ! J'amasse peu à peu les preuves, les témoignages de mon entourage pour prouver sa méchanceté, pour montrer au monde qui je suis qui il est ce que j'ai subi et ce que je suis devenue...une NON FEMME.
Je me reconstruis doucement, aujourd'hui, je profiterai de ce dimanche ensoleillé pour jouer ave mon enfant dans un lieu que nous découvrirons ensemble. Je lui montrerai que la vie n'est pas forcément celle qu'elle a connu jusque là. Elle saura bientôt que ces deux années tristes passées auprès de son géniteur ne correspondent pas à une vie de famille normale? qu'une maman peut aussi se sentir gaie et heureuse de vivre.
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Trois jours de boulot et enfin les vacances tant attendues ! ras le bol là, bien méritées ces congés de printemps ! Quinze jours sans mettre les pieds dans une classe, sans croiser un élève, waouh !
J'ai le moral aujourd'hui, j'ai rêvé de mon ex mais ça va quand même, je ne me souviens plus très bien de quoi il s'agissait. Un cauchemard certainement ! J'ai un peu de mal à me dire que je ne partagerai plus rien avec lui...12 ans, on ne fait pas un trait dessus comme ça ! Ca me fait bizarre de me dire que c'est fini que je suis libre qu'il ne me fera plus de mal, qu'une nouvelle vie commence. Ce que l'on peut être cruche parfois ! Quatre ans que ça n'allait plus pourquoi a-t-il fallu que j'attende qu'il me mette un coup? bon, en tous cas, je peux lui dire merci pour cela sinon, peut-être bien que j'y serais encore! Après tant de temps on n'est plus à quelques mois près. En tous cas, dans les bras du nouveau, je me sens bien, je redécouvre plein de choses avec délice mais je ne m'emballe pas. Il est très sympa, on s'entend bien mais comme pour toutes les histoires qui débutent c'est tout rose et tout violette...un jour les fleurs se fânent et là on peut parfois déchanter. L'avenir me dira.
Et j'ai les yeux qui trainent aussi, dis moi bel inconnu du sport, je me fais des idées ou tu me dragues gentillement? c'est quoi ces petits sourires, ces encouragements, ces petites blagues ? Bon, c'est un fait, je ne suis pas insensible, t'as du charme mais tu ne serais pas un peu timide? Je connais ton prénom, tu ne connais pas encore le mien pourtant c'est pas faute de jouer à mes côtés ni de me prler...chaque chose en son temps ! L'avenir répondra à mes questions.
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Y'a des fois, j'aime pas les femmes
Souvent, j'les hais parce qu'elles sont belles
Quand elles sont fortes, je les blâme
De vouloir s'prendre pour des hommesY'a bien des fois, j'aime pas les hommes
Je leur en veux dêtre infidèles
Mais, quand j'pense aux femmes qu'ils trompent
J'me dis que c'est bien fait pour ellesCar, bien des fois, j'aime pas les femmes
Et leur beau discours de p'tite mère
Et j'meurs de honte quand elles se pâment
Pour un idiot d'homme ordinaireParce que, bien sûr, j'aime pas les hommes
Quand ils me chassent d'leur univers
J'voudrais qu'y m'prennent pour un des leurs
J'voudrais bien partager leur bièreJ'me sens ridiculement femme
C'est-à-dire frustrée de nature
Une de celles qui font les drames
Pendant qu'leurs hommes font les dursY'a bien des fois, j'aime pas les hommes
Et, pourtant j'voudrais qu'ils m'adoptent
Qu'y m'apprennent à ret'nir mes larmes
A m'sentir fière d'être sotteC'que j'peux m'en vouloir d'être une femme
Surtout quand j'tombe dans les filets
D'un de ces pauvres polygames
Qui m'jure de s'en aller jamaisJ'aime pas les femmes quand elles vieillissent
Avec des marques de chagrin
Je hais les hommes de père en fils
Car y comprennent jamais rien(...)
Lynda Lemay, "Les secrets des oiseaux", 2003
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D'un seul regard tu lis les abysses de mon âme, tu connais les mots qui me permettent de remonter cette pente si raide trop vite descendue. Tu sais qu'un tel regard me reconfortera ou qu'un autre m'interrogera. tu lis en moi comme dans un livre ouvert mais tu me connais à peine comment sais tu cela? Vois tu dans mes yeux cette douleur qui est la mienne, cette tristesse si profonde est-elle autant visible que cela? D'un battement de cils tu démasques mes souffrances, tu me délivres chaque instant tant de puissance et tant de force.
Dans tes yeux, forêt profonde, je me vois femme, je me sens libre. Tantôt emplis d'amour, d'empathie ou de rire, ils égaient ma vie. Tu sais me rendre l'image perdue, photo volée des instants passés. Je retrouve mon adolescence après bien des années. Un simple sourcillement me permet d'oublier...
Personne n'imagine en me voyant les violences endurées, d'un simple sourire tu me fais comprendre que toi...Tu sais
Tu me dis que tu es amoureux, d'accord, je l'entends, mais tout va un peu vite non? de mon côté, je ne suis pas certaine de mes sentiments. Cela fait seulement 6 semaines que nous sommes ensemble, c'est un peu juste pour moi encore. Tu sais de quoi je sors, tu sais ce que j'ai vécu, mais tu n'en connais qu'une infime partie. dans tes yeux je vois de la patience, de la tendresse et tout ce dont une femme peut rêver mais cela m'effraie parfois, ne t'emballe pas trop vite. laisse moi du temps !
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